27 août 2013

OUI, IL Y A DES SERVICES AU SECONDAIRE!

Thomas, 28 aout 2013
Thomas a fait sa pré-entrée:-) Il a visité les différentes installations de l’école: piscine, salle de murs d'escalades, différents niveaux, locaux de science, art, musique, bibliothèque, etc. Il a reçus son no de casier ( qui est près de l'entrée ;-)), y a mis tous ses effets, a reçu son horaire, déjà copié sur le petit tableau effaçable qu'il a collé à l'intérieur de sa case.:-) Il a pris le temps de  tout organisé à son gout! :-D On a aussi rencontré sa TES, qui était sincèrement réjouie de pouvoir lui parler dès maintenant. Elle suivra 3 enfants dont 2 dans la même classe (celle de Tom :-)). Elle sera donc au minimum à mi-temps avec Tom (si besoin est, bien sur!) Nous avons déjà eu notre 1e rencontre!! quoique officieuse, sur les bancs de la cafétéria:-) Nous avons jasé à 3, pendant 3/4 heure. :-)

Si ça me réjouit plus que je ne peux le dire, j'ai aussi un gout amer des souvenirs passées qui remonte dans ma gorge.  Pendant les 4 dernières années, on m'a  raconté que Tom n'aura droit à AUCUN service au secondaire....  Je ne sais pas combien de fois la direction de l'école m'a dite: "De toute façon, Mme Laporte, votre fils n'aura plus de services dès son entrée au secondaire." Ou encore : "Faudra que votre fils s'habitue. " "Il sera retranché dans une classe spécialisée (lui qui est intégré avec succès depuis le début de sa scolarisation !)"  Que les TES en classes à ce stade de la scolarisation, ça n existent pas. Qu'il n'aurait pas d'encadrement, ni d'adaptation. Qu'il ne serait plus traité en... bébé O.o ( Mon dieu qu'il ne faut pas savoir de quoi on parle pour dire ça!)  Pourquoi? Pourquoi toute cette dégradante ignorance?? Comment peut-on autant se tromper?

Ils m'ont fait peur, terriblement, ces gens du système. Comme ils le font encore aujourd'hui à d'autres parents, qui anticipent, tout comme moi, l'entrée au secondaire de leur original. Me semble qu'on a pas besoin de cette démoralisation, ce "brain washing" négative. Je me suis préparée, voir su-préparée à me battre pour que mes fils aient le minimum nécessaire à leur adaptation  et réussite scolaire dans l'espoir de pouvoir leur donner la possibilité de choisir leur futur, au lieu de subir.. Préparation éprouvante, stressante et finalement, vaine. Si je n'avais pas cette déformation professionnelle de chercher par moi-même les réponses... si je n'avais pas un fils plus vieux me permettant de m'impliquer dans l'école secondaire des enfants...

J'ai eu la chance d’apprendre à connaitre l’école  ou mon fils fait son entrée, via la scolarisation de Lawrence. J'ai pu y poser toutes les questions qui me titillaient. Et on ne m'a pas mentis dans les réponses données. Aujourd'hui en a été la preuve: mon fils aura 2x plus de services et d'accessibilité qu'à l'école primaire. Je pense entre autre à l'accessibilité d'une spécialiste en tout temps, quelqu'un prenant la relève si sa TES n est pas disponible et que le besoin se fait sentir.  Les devoirs adaptés et fait à l’école si besoin est. je pense à cet accueil 1 jour avant pour permettre aux enfant angoissés de faire connaissance avec leur environnement (je crois en l'entrée graduelle au primaire pour nos enfants particuliers. Mais je rêve en couleur... ). Et à la possibilité de faire connaissance avec sa TES en avance. (ayayyae! je l'ai demandé si souvent!)

Services sociaux et écoles ne devraient-ils pas être au courant des services offerts  au secondaire dans leur propre commission scolaire? Ne devraient-ils pas être au courant des écoles qui les offres, ces services? Ne sont-ils pas au sein de la famille dans le but de les aider, de les outiller et de les guider vers les bons services? Pourquoi ses secrets?  Est-ce seulement à la Poly Jeunesse que ces services sont offerts? Si tel est le cas, je vous supplie de réserver la place de votre enfant d'ors et déjà à cette école! Mais entre vous et moi, j'en doute...

Je suis Ho! Combien heureuse d'avoir eu raison de ne pas me laisser convaincre par leurs discours. Et d'un même souffle tellement fâchée du manque de préparation et de connaissance de l'environnement social. Cela ne devrait pas être.... Simplement!

L'entrée au secondaire de Thomas sera probablement une réussite. Son angoisse n'est presque plus existante, remplacée par l’excitation de cette nouvelle étape.  Et la mienne ,  calquée sur la sienne, n'est plus qu'un vague fantôme. Je fais un pied de nez , un gros, un énorme pied de nez! à tous ceux qui ont dit "impossible!" Et je trinque à la mort du primaire de mon fils! 

23 août 2013

LA RENTRÉE; SOURCE INÉVITABLE DE STRESS PARENTAL




Ça y est! On y est! L'été s'achève et l'école arrive dans quelques jours... Comme à chaque année, Méninge, mon petit hamster intrusif, cruel et inconscient,  court et court sans répit dans sa roue. Impossible de l'arrêter, ce coquin! Welcome Home, Angoisse de la Rentrée!

En fait, chaque rentrée amène son lot de stress et d'angoisse. Cette année, la rentrée scolaire de la Villa du Mouton Noir est exceptionnelle: 3 enfants, 3 changements d'école... Ce qui n'aide en rien le ralentissement de Mister Méninge... :-S

D'abord, Lawrence (TDAH - TOP- Dyslexique) passe de la Poly-Jeunesse - qui enseigne le 1e et 2e secondaire - à Curé Antoine Labelle. Il y sera jusqu'à son 5e secondaire. Il change d'école comme tous les élèves de Poly. Il garde donc son même environnement social.   Les défis et la nouveauté ne l’effraie pas. Et il a la capacité de soulever des montagnes :-) (Il ne le sais pas encore...) Je sais qu'il s'adaptera bien. Ca m' en fait un de placé:-) Yé!

Sarafaye, ma fille de 8 ans, est rapatriée à son école de quartier. Non non! Ça ne m'est nullement imposée. Bien au contraire! C'est un choix que j'ai fait. Parce que ses grands frères ne sont plus à l'école initiale. Parce qu'elle est en manque de vie de quartier... Parce qu'après 7 années de transport parental matin et soir,  Maman (moi)  pourra prendre sa retraite comme chauffeur d'autobus personnel ... Décision  que ma TDAH - impulsive ne demandait pas. Et qui fragilise le sol de sa rentrée. Nouvelle école. Nouvel environnement social. Qui, j'ai bonne espoir (soupire!), sera bénéfique à moyen terme. Tout de même! Le stress, petit vicieux! s'amuse à passer le bout de son nez en me narguant d'une grimace.

Quant à Tom, il change d'école,  passage au secondaire oblige. ET d'environnement social, n'ayant pas suivi sa scolarité primaire à l'école de quartier. Il devra prendre l'autobus de la ville (circuit élèves)  pour se rendre à l'école. Il y aura 1600 élèves qui bougeront, parleront, fermeront leur casier, autour de lui. Il devra changer de classe avec ses livres. Prendre ses notes de cours. Suivre par lui-même un horaire... Enfin... Tout ce qui vient avec les études normales et banales du secondaire.

Je sais... Je sais! qu'il en est capable. :-) Et la Poly-Jeunesse est une excellente école. Il aura un(e) TES à temps plein, qui diminuera ses heures d’après les besoins de Tom; un local pour faire ses devoirs à l’école s'il le désire, un accompagnateur pour les 2 premières semaines de classe lors des transferts; un siège réservé assis derrière le chauffeur du bus; Il fera son entrée en avance d'un jour pour recevoir son horaire, son casier (ou il laissera ses livres) et rencontrera sa (son) TES. Bref, il sera très bien encadré pour que le passage primaire-secondaire se fasse le plus en douceur possible. Alors, il y a pas de raison de stresser!

Mais la raison et l'émotion sont de vieux adversaires! Je stress donc bien malgré moi. Parce que je connais bien le potentiel de des capacités de mon fils... et celui de ses limites aussi,  invisibles soient-ils. Et que je suis consciente que la réussite d'un passage comme celui-ci aura des répercussions pendants des mois, voir des années, contrairement à celles d'un enfant neurotypique.

Alors voila! Je stress. Bon gré mal gré.Que je le veuille ou non. Mais quand j'y pense, elle n'est pas anormale, cette angoisse. Et, qui sait? peut-être qu'elle sera celle qui me permettra de rebondir si besoin est. Alors, je la surveille du coin de l’œil et la contrôle du mieux de mon possible, pour en faire, le moment voulue, une bonne allier. J'aurai bien le temps de décompresser plus tard! Une chose à la fois! Ouf! 

Bonne Rentrée à Tous!

16 avr. 2013

16 AVRIL: UN ANNIVERSAIRE BIEN SPÉCIAL

Ce 16e jour de Avril est une jour bien spécial. Il est celui ou j'ai mis au monde cette étrange extension de moi,  semblable de par certains cotés et si beau dans son unicité. :-) Original, il a toujours été. Petite bête toute fripée, les joues bien gonflées, c est avec intensité qu'il a regardé le monde qu'il l'entoure. C'était il n'y a pas si longtemps, il me semble... c'était il y a 12 ans!

pas si long5temps... Mais je vous jure1 quel cheminement! En si peu de temps, il a accompli des miracles d'endurance, d'apprentissage, d,acceptation, de "decortissage", d’adaptation, de volonté!  Et d'amour, d'amitié, de solidarité...  Des miracles qui devraient prendre toute une vie a accomplir, lui, il a mis 12 années...  Alors, je sais, je SAIS! Qu'il accomplira de grande choses. :-) Aussi petites vous sembleront-elles.

Bonne fête, mon p'tit Tom!

24 févr. 2013

Reflexion matinale: Une vie amoureuse saine, rêve ou réalité?

Ah! L'amour... La tendresse... la sexualité...  Ils sont vitaux pour la survis de l'être et son équilibre psychique, au même titre que manger, dormir sous un toit et aller aux toilettes. L'arrivé d'un enfant différent vient modifier la définition d'une relation de couple. Certains réussissent à passer au travers de ces modifications et restent unis, voir plus unis. Ils sont des modèles... et des exceptions.  Pour bon nombre de familles d'enfants différents ou malades, c'est l'éloignement et la fin qui se présentent. Et ce pas si anormal quand on y pense; l'homme et la femme ne sont pas pareils, particulièrement quand on touche les émotions. Dans le contexte d'une famille différente, ils n'évoluent pas au même rythme, ni en prenant le même chemin. Et cet éloignement est plus souvent qu'autrement fatal au couple qui en est victime. Ainsi donc, au sain des familles différentes, le "monoparentalisme" est devenu une normalité.

Monoparental, à faible revenu (cela va de soi!), avec enfant différent... J'imagine bien le petit texte à mettre sur Match.Com: " Mère de famille de 45 ans,  recherche homme pour lui donner tout son 20%, disponibilité les mardi et jeudi,  pour relation sérieuse, ouvert d'esprit, émotivement stable et indépendant, n'a pas besoin d'être le premier, ni le deuxième... ni le 3e..., connaissance en armure féminine obligatoire, ne craint pas l'opposition et aimant les défis, expérience avec TDAH, TOP, Autisme,  un atout".

Nos enfants font de nous des parents différents. Dans notre façon de les élever, qui déroge définitivement de la structure parentale conventionnelle et socialement acceptable. Dans nos priorités et  notre évolution humaine. Et dans nos blessures. Différents, que nous sommes. A tous les niveaux...  Comment pouvons nous ainsi croire au potentiel d'une relation  amoureuse certes hors norme, mais saine... et viable dans le temps?  Quel est le secret pour y parvenir? Et bien, je ne le sais pas!

En fait, cette réponse, j'ai cessé de la chercher. Je vis. J'avance. Je continue. Parce qu'il y a des choix que je ne veux pas faire, et ne peux pas faire. Parce que c'est ainsi.  Voilà!


23 févr. 2013

Et une de plus!

Ma fille, Sarafaye, presque 8 ans, 4e au rang familial, a la bougeotte. Elle ne marche pas, elle court. Elle ne parvient pas à faire une suite de 2 tâches sans en oublier une. Genre : aller à la salle de bain pour me ramener une serviette, s’arrêter pour se laver les mains et revenir bredouille, sans la serviette! :-)  Il vaut mieux lui demander une chose, puis après l'autre chose. :-) Un rien la distrait. Impossible pour elle de faire ses devoirs dans la salle a diner si ses frères sont la, ou  dans  le salon a écouter la télé.  Lorsqu'elle lit, elle saute des mots ou les invente, rendant cette lecture pas toujours compréhensible. Elle ne peut rester assise sur une chaise sans se dandiner les fesses! Il n'est pas surprenant de la retrouvée sur mes épaules pendant que je discute avec une amie, assise à la table. Elle a beosin d'une structure claire et visible pour fonctionner. Elle est définitivement verbo-moteur: elle parle et parle et parle!!!!! loll

Depuis deja plusieurs années, je soupçonne ma fille de TDAH. Mais les spécialistes n'osaient pas. Parce que trop jeune... parce que non apparent à l’école les années précédentes; parce que son comportement est possiblement dû a son environnement familial. Hum.... 

C’est vrai que la vie avec un Autiste TDAH et un TDAH/TOP met de l'action dans la maison et joue un rôle de stimulant. Tout de même! La possibilité d'un tel diagnostique reste probable! Cette année, en 2e année primaire, les choses se détériorent. Sarafaye a du mal à répondre aux exigences académiques de son niveau. Elle a donc passé une évaluation de 3 sessions avec une psychologue privée. Résultat: TDAH avec dominance d'impulsivité! Aucun doute possible!

Bonne mais non surprenante nouvelle: elle n'a pas d'opposition et son estime d'elle-même est excellent!. Elle a aussi le désire de s’améliorer, d'apprendre. :-) Et elle a une ouverture d'esprit exceptionnelle. :-) Elle n'a pas le choix! Avec la famille qu'elle a!  lolll Qui a dit que la génétique n'était pas en cause?

Alors voila. Maintenant, on sait! En digne habitante de la Villa du Mouton Noir, ma fille est officiellement TDAH. Allez hop! aux adaptations scolaires maintenant!


Photo: Novembre 2012, maman et Sarafaye

NON À LA CONDAMNATION FINALE!

Il y a plusieurs années, avant d'avoir un quelconque diagnostique,  un psychologue de l'école m'a lancé:" Votre fils est un tueur en série potentiel, un futur psychopathe! Il n'y a rien à faire". Je me souviens encore très bien de la chaleur qui a infiltré mon coeur, de ma colère d'une telle affirmation; de mes poings qui se sont serrés et du cri  dans ma tête: " VOUS FAITES ERREUR!"

Mon fils de 6 ans? psychopathe? Tueur en....  
.... 
....

Oui, c'est vrai. Il n'avait alors aucune habilité sociale. C'était évident. Il poussait, mordait, criait, faisait des jambettes, insultait! Oui, il était agressif avec ses pairs. Plusieurs camarades de classes se sont retrouvés le nez en sang par ses coups. Il a tordu le poignet d'une éducatrice qui tentait de le maitriser. Oui, il n'avait pas d'empathie! Oui! il a deja lancé un chaton de quelques semaines sur un mur de la pièce comme une balle que l'on fait rebondir... pendant des semaines!

Mais non. NON!!!! Cet avenir ne pouvait pas faire partie des possibilités de celui de mon fils. Je ne pouvais  que ressentir cette vérité et non l'affirmer puisque je ne connaissais que l'image hollywoodienne du psychopathe, que mon fils n'avait alors pas de diagnostique et qu'il allait de plus en plus mal.  Pourtant, j'en avait la certitude.

Si, dans les années précédentes, j'avais lu sur mille et une problématiques, et que j'en avais éliminé bon nombre (!),  Cette fois la, c est à l'observation que je me suis plongée. Et j'ai noté... pour conclure par moi-même que mon fils n'avait pas le profil d'un psychopathe et ce, malgré qu'il est agit avec trouble de conduite pendant un certain temps... malgré qu'un professionnel l'est formulé en diagnostique officiel... Malgré qu'on n'en guérisse pas. Quelques mois plus tard (2007), après avoir passé par le "burn-out"  typique, je cessais de travailler pour me consacrer aux mieux être et à l'évolution de mes enfants.

Aujourd'hui, à presque 12 ans, Thomas démontre de l’empathie. Elle est étrange, certes, mais elle est bien présente. Il a des regrets sincères. Il  gère de mieux en mieux sa colère et exprime verbalement de plus en plus ses émotions. Il utilise les moyens acquis pour se défouler. Il est un enfant joyeux et bien dans sa peau.  Il n'a plus grand chose en commun avec le gamin non diagnostiqué de ses 6 ans.

Cette semaine, dans l'un de mes cours universitaires ( he oui! je suis retournée aux études!), nous avons survolé la personnalité du psychopathe. Ce qu'il est en tant qu'adulte... le comportement qu'il a probablement eu en tant qu'enfant... Et j'ai posé  la question ( Oui. je sais! j'ai parfois des tendances masochiste!) : "Un psychopathe avait-il un trouble de conduite en tant qu’enfant?"  "Oui, a-t-il répondu.  Mais..." Mais quoi!

Si tous les psychopathes avaient effectivement un trouble de conduite en tant qu'enfant, les enfants présentant un trouble de conduite ne deviennent pas systématiquement un psychopathe. Ce qui fera la différence est le milieu social et familiale. Son éducation parentale peut fait la différence. LE PARENT PEUT FAIRE LA DIFFÉRENCE! Haaaaaaaaaa......

Entre le bâtiment et ma voiture, j'ai pleuré. De joie, de soulagement, de victoire...

Même si j'ai toujours cru que nous pouvions améliorer les choses, qu'elle que soit cette amélioration!  - il n'y a jamais rien de jouer d'avance! -  un spécialiste, criminaliste de surcroit ! (mon prof est psychologue criminel - "Profiler" ) vient de me le confirmer. Il a chassé, d'un simple "MAIS", la tension cachée avec laquelle je vivais depuis 7 ans!

1 an après cette épisode avec le psychologue de l'école, Thomas recevait le diagnostique d'autisme et de TDAH. Et ceci a expliqué cela. Mes visions de simple mère se sont confirmés. Thomas n'a jamais été volontairement cruel; il n'a jamais planifié ses dires, ses actions. En fait, il n'agissait pas - n'agit pas! avec violence.: IL RÉAGIT! À l'époque, on le traitait comme un trouble de comportement. On le cassait ou tentait de le casser, l'intégrer à tout prix! Les épisodes du chat ont suivit le départ de son père et de son frère et se sont superposées à celles d'automutilation. Il avait 2 1/2 ans! Aujourd'hui, tout cela est explicable...

En tant que parent, il m'arrive parfois de douter de mon  impact positif sur mes enfants. Nous nous rendons responsable de leurs tords, mais rarement de leur bien-être.  En 2006, monoparentale,  j'ai eu peur de prendre une décisions qui nous mettait dans une situation dite" socialement difficile".. Je me suis retrouvée épuisée, à manqué mes tâches au travail ET a la maison, les deux étant incompatibles. Pourtant, quand on y pense, une réduction de nos responsabilités produit souvent l'effet contraire:  la tension baisse, la compréhension augmente, comme les petits bonheurs et la fierté des uns et des autres...  Pour moi, et chez moi, c'est définitivement ce que ça a fait. :-)  Au diable les vacances, la belle voiture, le chalet! Les chips et les gâteries!Et cette semaine, on m'a un peu dit que le prix a payer pour cette décision n'est rien, absolument rien! en comparaison avec ce qu'elle a comme potentiel positif. Je ne saurai probablement jamais l'impact réelle de cette décision. Je n'ai pas besoin de cette certitude. Le soupçon me comble amplement!

Cette simple déclaration d'un drôle de prof a effacé la culpabilité du choix d'une vie simple et basique. Elle m'a fait un bien fou.... Il y a parfois de ces gens qui ont, bien à leur issue, un impact majeur sur nos vies. :-) Merci! MERCI! Monsieur le Prof! je sais bien qu,on ne doit pas se servir du cour comme thérapie personnelle! Et je vous jure que là n'est pas le premier de mes objectifs! Je vous pris donc en avance d'excuser toutes mes questions futures! Juste au cas ou! ;-)

Photo: Décembre 2012. Antoine et Thomas