1 mai 2010

Famille et médication: Encore???

Dans l'article précédent, je partage avec vous un matin ordinaire au Zoo du Mouton Noir... J'y frôle l'hyperactivité de Lolo et la différence comportementale depuis sa médication. Et dans ma tête, j'entends: " Encore un sur la médication???" Hé oui! encore un....

En toute franchise, le diagnostique de Lawrence ( Février 2010) et la médication qui s'en est suivi a considérablement amélioré les déjeuners familiaux, diminuant de 50% son impulsivité matinal. Aujourd'hui l'explosion sonore qui découle des bagarres matinales entre Thomas et Lolo (voir aspis vs hyperactif :  BABOUM) se limite au Bang!... du pistolet à pétard!

Diminuer le bruit, meilleur contrôle sur l'enfant, facilitation du rôle d'éducateur... Est-ce de bonnes raisons de médicamenter un enfant? NON!!! Absolument pas! Et ceux qui le croient font définitivement fausse route. La seule et unique raison valable pour moi est le mieux-être de l'enfant. Point final.

2 enfants, deux histoires...

Thomas: petit aspi atypique. Ce qui le différencie de la majorité des autres enfants atteints du syndrome est sa grande impulsivité. Impulsivité + empathie 0 + angoisse = agressivité et violence. Verbale et physique. Envers les objets, et envers les autres...  Je parle de morsure au sang, coups, cris, objets lancés ( bols, assiettes, jouets, couteaux contre les gens et les animaux). L'école me parlait alors d'expulsion et de placement dans une institution pour enfants avec troubles de comportement... Plus d'un matin, j'ai crains pour mes autres enfants en voyant passer à quelques centimètre de leur visage des bols de céramique ou des fourchettes. Plus d'un soir je me suis demandée si la vitre de sa chambre résisterait... Plus d'un jour j'ai regarder mon bébé cracher un mal-être avec une force que je n'aurais jamais cru exister chez une enfants de 6 ans et moins...

Puis, est arrivé la médication. La même que prend l'hyperactif et le déficit d'attention. Moi, qui a refusé cette même médication pour mon fils aîné, qui a vu des enfants "zombis" grâce aux vertus parallèles du Ritalin et sa famille, qui se bat encore contre les professeurs paresseux qui désirent des élèves robots sans unicité et personnalité!  Cette même moi a accueilli la médication avec une certaine réticence et un..... soulagement!

24H d'angoisse
Le premier 24hre a été un véritable supplice pour moi! Je n'ai jamais autant observer un enfant que mon Tom pendant cette période: marche-t-il normalement? et son langage? Est-ce que je comprends ce qu'il dit? A-t-il l'aire somnolant? Ses yeux sont-ils vitreux? Cherche-t-il à dormir? Non, non, non, non, non,et non. Rien.  Tout souriant, Thomas jouait, sautait, parlait, mangeait normalement.... Normalement? ben voyons donc! Ou est donc passé mon p'tit Tom agressif? incapable de garder un ami plus de 30 min? jetant des objets à la tête de son monde et criant des injures? Plus je le regardais, plus mes yeux s'écarquillait. Ce que je voyais était un enfant bien dans sa peau, heureux et  contrôlé... par lui!

Quelque part dans ces 24hres, Tom m'a dit. "Ça va bien maman. " Dans les jours qui ont suivis, des situations de crises" sont survenues. Et Tom a géré... heu.... mieux géré. Fini, la vaisselle qui vole. Fini les coups - à part sur son frère, bien sûr...

Thomas est médicamenter depuis 2 ans. Et c'est définitivement un succès. Non. Il n'est pas devenu quelqu'un d'autre. Non, ca ne le guérit pas. Ça le tempère. Ça lui permet de mieux se contrôler lors de moments d'angoisses, moments qui se traduit encore par de l'impulsivité et de l'agressivité... légère. Aujourd'hui, la menace d'une école pour enfants ayant des troubles de comportements est disparue. Aujourd'hui, mon fils a des amis... Aujourd'hui, quand l'angoisse arrive, plus souvent qu'avant, il demande à s'isoler, ou fait le zen pour la calmer...

La médication a certes amélioré ma qualité de vie et facilité mon emprise sur Tom, mais plus que tout, elle permet à Thomas de faciliter son apprentissage de la société en gérant plus facilement son impulsivité et tout ce qui en découle. C'est l'une des meilleurs décisions que j'ai prise!

Lawrence: hyperactif avec léger déficit d'attention. J'ai écrit précédemment " L'hyperactif est un être dont l'impulsivité le pousse à bouger constamment, bruyamment et avec rapidité.( ... ) mais est colérique et impulsif." Dès sa maternelle, la direction de l'école parlait de médication pour mon Lolo. Parait qu'il manquait d'attention soutenue, qu'il ne pouvait rester assis longtemps, qu'il parlait sans arret. Ok.... Et?... Ses notes? Bonnes. Ses relations amicales? Bonnes. Bon.... alors, pourquoi le médicamenter?  J'ai donc refusé.  Bien sur, mon fils grimpait 3 tablettes de la bibliothèque avant même de savoir marcher! Bien sûr, il bougeait tellement a 18 mois que j'évitais d'aller en visite chez des amis sans enfants ( trop épuisant pour eux). Bien sûr, il ne vit que pour l'adrénaline...  Faudra faire avec sa personnalité.

Les années ont passées. L'an dernier ( 4e année -  9 ans), les notes ont commencé à jouer à l'ascenseur. Et la bougeotte devint plus... problématique. Il était incapable de rester assis sur une chaise. Je dis bien incapable. À l'école, son enseignante me dit qu'un p'tit rien le dérange, qu'il fait du bruit sans arrêt... qu'il porte tout à sa bouche... Et ses notes qui chutes ... 35%... 69%...46%...  Et la question s'est posée: serait-il un VRAI hyperactif? À ma demande, un Connor est passé pour Lawrence à son prof de l'an passé, de cette année et à moi-même. Et ce qui était une possibilité est devenue une réalité. Plus encore puisque un test de Q.I. passé par l'école à mon insu (!) - Soupire! -  révèle une dysorthographie (difficulté avec la compréhension d'une suite de mots - Génie en math, pourri en résolutions de problèmes / génie en lecture, pourri en synthèse de texte).

Nous avons débuté la médication il y a une semaine. Encore une fois, moi qui est  fondamentalement contre, doit abdiqué: mon fils se sent moins fébrile et plus disponible pour ses apprentissages scolaires et son contrôle de l'impulsivité s'est considérablement amélioré.

Suis-je pour la médication? NON! Toutefois, y être réfractaire et fermé n'est pas une meilleur solution.  Débuter une médication n'est pas un abonnement à vie. Si, après un diagnostique officiel,  vous, en tant que parents, vous n'aimez pas ce qui se produit chez votre enfant, vous avez le pouvoir de l'arrêter. Vous n'êtes pas certains que c'est la bonne solution? Parlez en à votre doc - je me sens un peu comme une vielle pub tv !.... - et permettez-vous de faire  un test. Votre enfant n'en aura pas de séquelles et enfin!.... VOUS SAUREZ! :-) Et cela vaut tout l'or du monde!

Photo: Lawrence, Avril 2010

13 commentaires:

  1. Je trouve votre texte parfait.
    J'ai du me battre pour faire admettre à certains parents que la médication pourrait aider leurs enfants, sans pour autant être pour la médication...
    Votre explication et vos deux exemples sont très parlants!
    Bravo pour votre blog que je lis avec beaucoup de plaisir.
    Za (depuis la France)

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  2. Merci! beaucoup! je suis très intéressée par ce qui se passe dans les autres familles! :-)
    C'est vrai qu'il y a des abus. J'ai connu des écoles québécoises ou plus de 75% des enfants étaient sous médication... Ce qui a créé une certaine paranoïa et une multitude d'articles sur la génération "Rhitalin". Résultat: aujourd'hui, plusieurs enfants ne sont pas médicamentés parce que les parents ont peur... une peur bien légitime, mais qui nuit à leur enfant. :-)

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  3. Exactement, le "trop" d'un côté entraine le "pas assez" chez certain... Ici en France, les spécialistes aussi freinent la médication des deux pieds parfois. Car ils ont en tête "l'exemple des états-unis...".

    On est bien d'accord que la médication ne fait pas tout, mais quand on voit comme elle est profitable à certains enfants, et surtout comme certains enfants sont en souffrance de leur propre situation... Je pense que sans tomber dans l'excès, faut arrêter cette peur!

    J'ai connu des enfants qui ont été transformé par le médicament, et qui, à l'âge de 7 ans, venaient eux même le réclamer car ils ne voulaient surtout pas se trouver à nouveau dans la situation d'échec qui les avait fait souffrir! Ces même enfants qui se sont tout d'un coup mis à "aimer l'école" et à progresser, à avoir envie d'apprendre!
    De plus, sans parler de l'école, j'ai pu intervenir dans des familles où l'état d'hyperactivité d'un enfant était surprenant, même pour moi qui pourtant connaissait ce problème. Et, la conséquence directe c'est que la famille s'en trouve clairement très affectée : toujours quelqu'un pour surveiller l'enfant, devoir garder son calme en permanence alors que, il faut le dire la situation de s'y prête pas... etc... Et mon incompréhension de voir ces même familles refuser catégoriquement toute aide!

    Alors non au "tout médicamenté" et non à la peur infondée!

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  4. Bonjour

    J`aimerais que tu m`écrives stp j`aurais des questions.

    misskarry @ hotmail.com (sans les espaces).

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  5. Bonjour,
    Je suis venue sur votre blog par celui de 'Za. Bravo pour cet article!
    J'étais aussi contre le médicament, mais après avoir vu certains de mes élèves (en classe spécialisée pour enfants avec un retard scolaire), mon opinion a évolué... bien sûr je reste contre le "tout médicament", mais pour certains enfants, l'amélioration est vraiment impressionnante! Je pense par exemple à un garçon gentil, poli et faisant plein d'efforts pour faire son travail le mieux possible, qui était ingérable le jour où il était en "pause" dans son traitement... il a passé l'heure entière à taper sur son voisin et à tirer la langue au gamin derrière lui... bref, c'est pas uniquement pour mon confort pendant le cours que je suis contente qu'il continue son traitement!
    Christine (depuis la Suisse)

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  6. Il y a des problèmes qui sont sans frontières... et des solutions aussi! :-) Quand tout le reste n'a pas marché, tenter le coup de la médication n'est pas une mauvaise idée. Il n'y a rien de pire pour un enfant de se sentir différent, voir rejeté, par causes de ses comportements. Vient un age ou l'enfant le réalise d'avantage et subit cette différence avec toute la lourdeur qui lui convient. Entre deux mots, il faut parfois choisir le moindre. Et si, finalement, la médication n'a pas l'effet escompté, tous auront la sensation d'avoir tout essayé. Et ca aussi, ca vaut son pesant d'or!
    Merci Christine, pour votre commentaire! :-)

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  7. Je suis mère d'un petit asperger d'amour Sébastien et depuis que son pédopsy a trouvé la bonne médication, qui était pour moi une dure décision car j'étais contre le fait de le médicamenter...eh bien je suis dans l'obligation de vous dire que quand mon Sébastien m'a dit "Maman je suis bien!" petite phrase simple mais grande de signification...ça m'a soulagé et j'ai réalisé que pour le mieux être de mon garçon j'avais pris la bonne décision. J'ai accepté le fait que la médication lui est très bénéfique car effectivement il est plus calme et réussit à mieux gérer son comportement devant les situations plus difficiles qu'il rencontre. Ce n'est pas magique et il demeurera toujours le petit garçon qu'il est mais je vous le dis, nous vivons de super bons moments familiaux depuis! Nous pouvons faire des activités sans subir les crises d'anxiété d'antant. Pour tous ceux et celles qui hésitent encore, faites confiance aux spécialistes pour le bien être de vos enfants...nous devons parfois faire des essais mais ne vous découragez pas car quand on trouve enfin le bon médicament et la bonne dose ...la qualité de vie n'en est que plus agréable pour vous et surtout pour votre enfant!

    Bonne journée...nous on s'en va se sucrer le bec en cette belle journée de printemps dans un endroit bonder de monde et pourtant mon beau sébastien se porte bien et je suis certaine de passer du bon temps...oufff que ça fait du bien de ne pas angoisser:o))) Nathalie

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  8. Mon loulou a tout arrêté d être médiqué car le risperdal faisait tout le contraire. La ritaline ne fonctionner pas a 100% il lui aurait fallu des doses plus fortes mais la les medecins on dit non vu son age à l'époque. Nous avons vécu ce que vous vivez les assiettes la machine a coudre qui volait et les insultes verbal les bagarres dès le réveil avec le reste de la fratrie.
    Aujourd'hui cela c est atténué car maintenant quant il voit qu il va mal il va directement dans son atelier de bricolage pour se calmer mais les insultes fusent toujours mais je ne suis plus une cliente intéressante pour les magasins ikea car la vaisselle est moins brisée.
    Je lis votre blog des qu il y a un nouveau message et je vous lis aussi sur facebook

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  9. On n'a pas encore beaucoup de recul. Mon fils Alexandre, 12,5 ans ne prend son traitement que depuis quelques jours.
    Mais je serais tentée de dire que coté scolaire, ça me parait miraculeux.
    difficile de résumer un enfant en quelques lignes, mais Alexandre est un enfant qui ne passe pas inaperçu, qui ne laisse pas indifférent, adoré par les adultes qui le croisent mais peu apprécié par ses condisciples.

    Depuis l'age de 6 ans, on est passé par tellement de diagnostiques, que je ne me rappelle même plus de tous. On retient bien le premier : dyslexique et dyspraxique, puis le plus choquant : QI faible. Mais pourtant je connaissais bien mon petit garçon, et j'ai douté, j'ai douté de son intelligence, et j'ai accepté ce diagnostique ... un temps du moins. Alors non, non et non, on continue les recherches, les bilans, les rééducations.

    Et le dernier en date, c'est TDAH dû à des troubles du sommeil et de l'éveil.
    il bouge tout le temps, mais pas de façon génante pour l'entourage, puisqu'il a de lui même trouvé la solution en bougeant utile : un assiette à aller chercher, un cahier à remonter en classe, un élève à accompagner à l'infirmerie, un planche à apporter au voisin ... toujours le même volontaire, gentil, poli, et avec un sourire jusqu'aux oreilles en prime.
    Quel enfant charmant !
    Toujours sans bruit, sans un cri, jamais une parole plus haute que l'autre, jamais une insulte ...
    Manger à table : oui mais une demi fesse sur la chaise alors, des fois qu'on aurait besoin de lui pour porter un plat ou débarrasser quelque chose.
    Faire un devoir de maths : euh, oui mais va falloir s'assoir alors. Et ça va pas etre facile.
    les profs ont renoncé à le faire s'assoir en classe, en classe de 6eme, véridique, confirmé par discussion avec les professeurs il est assis sous une table et fait des cocottes en papier, "mais au moins il ne dérange pas, contrairement à d'autres", "Et il est si mignon", "si on n'a besoin de lui, on peut tout lui demander" "on peut lui faire confiance vous savez, madame" "ah non moi pendant mon cours, il travaille debout, et il travaille"
    Et lui ?
    lui il est heureux, Alexandre le bienheureux.
    Oui sauf que ...
    des fois je l'entends pleurer le soir dans son lit "parce que je suis trop nul", "et j'en ai marre, mais j'en ai marre de rien savoir faire"
    quelle détresse je ressens chez lui quand il n'arrive pas à s'endormir et qu'il est déjà minuit, 1h, ... et qu'il repense à sa journée, aux moments ou il a sourit même quand J. a dit à sa mère qui me l'a répété, que toute la classe en avait marre de le supporter.

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  10. (suite, quelle bavarde)
    Et puis un jour : le traitement, peut etre la solution. Après tout ce qu'on a essayé, qui serais je pour ne pas essayer d'aider mon garçon ? peut être la maman qui a lu tous les effets secondaires du médicament !!!! Mais non, oublions les, parce que ces risques, il les a déjà sans le médicament.

    Et là ça fait quelques jours :
    j'ai un garçon zen, qui plane un peu, (bon d'accord, il planait déjà un peu avant).
    Mais j'ai aussi un garçon qui a récupéré en quelques jours des années de confiance perdue.
    Il n'osait pas trop, des fois que ...
    "et si j'étais vraiment attardé"
    mais si vas y essaye,
    alors il a tenté la lecture, il sait lire ! c'est la grande nouvelle de la semaine.
    Maman je sais lire, je suis devenu intelligent.
    Depuis :
    il lit "j'ai lu 2 chapitres, maman"
    il avance son cahier de maths, "j'y arrive, j'ai fait une page en 1/4 d'heure"
    il demande à jouer aux jeux de société
    il a pris un carnet de sudoku "tu as vu j'ai compris je suis pas si bête"

    on en est là.
    il parle, il parle, il parle, il parle
    il rattrape des années ou la parole ne suivait pas la pensée qui elle même ne suivait pas le chemin le plus court.
    Il ne veut pas aller se coucher le soir, encore un chapitre, encore une page ...

    j'espère juste que ce petit miracle continuera.

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  11. Ouf!!!!! Quelle histoire! Quelle BELLE histoire!!!! Et tu ecris si bien!:-)) Oui, ca devrait continuer. lorsque la medication marche, elle marche à long terme:-) Tu sais qu,une medication pour hyperactif n'aura pas d'effets positifs sur une personne non TDAH? Attention! ceci ne veut pas dire que parce que ca ne marche pas, l'enfant n est pas hyperactif! Peut-etre est-ce seulement le mauvais medoc, ou la mauvaise dose.... C'est bon, des histoires comme la tienne... Merci de ton partage! :-)))

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  12. merci à toi pour ce blog que j'ai parcouru attentivement, tant il est riche en émotions, en sentiments.
    Les enfants atypiques permettent au moins à leurs parents, à leurs proches (quand ils le souhaitent) d'acquérir un regard, des émotions et des sentiments qui les rapprochent de l'Humain.
    Une maman d'un copain de mon fils m'a dit un jour "heureusement qu'il est tombé chez vous, moi je n'aurais jamais pu l'accepter"
    terrible !!! non ?
    mais la première chose que j'ai voulu penser c'est "et si c'était vrai ..."

    Et si c'était vrai ?

    Mais j'ai une question concernant la médication, qui est toute nouvelle pour nous. En parlez vous autour de vous, à la famille, à l'école, aux amis ? Ses amis les savent ils ?
    Je ressens en France comme un sentiment de honte autour de cette médication.
    On peut dire que l'enfant est hyperactif, même si ce n'est pas bien reconnu, qu'il est mal élevé, qu'il a des troubles de la concentration, etc, mais dire qu'il a un traitement de type ritaline, surtout pas, sujet tabou.

    Pour l'instant seule ma famille proche (ma mère et ma soeur en fait) le savent. Ma belle famille n'est pas au courant, mais comme ils considèrent que nous l'élevons très, très, très très mal (encore pire que ça même) malgré les tentatives d'explications que j'ai pu leur donner et qu'ils n'ont pas écoutées, je ne compte pas les informer.


    La maman d'Alexandre.

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  13. Oh! Comme je suis contente d'être venue par ici te lire...

    Merci de si bien écrire et de si bien partager.

    Absolument contre AVANT, maintenant, je ne peux imaginer la vie sans pour ma première et je suis très attentive pour pour mon 2e.

    J'aimerais tellement ça si tout le monde pouvait lire ton texte.

    Solidairement,
    Julie/Mamanbooh

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